Selon nos confrères d’RTL, de nouveaux éléments dans la mort de Nahel remettent en cause le discours du policier auteur du coup de feu.
Les instructions pour déterminer les circonstances de la mort de Nahel, ce jeune adolescent de 17 ans tué à Nanterre par un policier pour un refus d’obtempérer, se poursuivent.
Aujourd’hui, c’est le cas de la légitime défense qui est remis en cause.
En effet, actuellement, le tribunal de Nanterre tente d’éclaircir certains points. Pour rappel, le policier a toujours dit avoir agi dans le cadre de la légitime défense. De nouveaux éléments remettent en cause cette notion.
Tout d’abord, le tribunal de Nanterre a récemment acquis la certitude que le véhicule conduit par Nahel n’a pas dévié de sa trajectoire. Ainsi, il n’aurait pas mis en danger directement le policier. Ce premier élément fragilise fortement la thèse du policier.
Autre élément à charge, y-a-t-il eu des violences sur Nahel ? En effet, selon plusieurs témoignages, le policier aurait été vu en train de donner des coups de crosse à l’adolescent de 17 ans, avant d’ouvrir le feu. Fait que les deux policiers mis en cause nient en bloc depuis le début.
Dernier élément et pas des moindres, le rapport d’autopsie. Pour rappel, les premiers éléments de l’enquête révélaient que la balle qui a tué Nahel aurait d’abord traversé le pare-brise, puis le poignet pour finir sa course dans le thorax de l’adolescent. Or, les deux ecchymoses présentes sur le bras gauche de Nahel pourraient être en rapport avec les coups de crosse.
Plusieurs points qui remettent ainsi le dossier sur la table et vont demander un éclaircissement plus approfondi de ce tragique évènement.