Morgane âgée de 14 ans a été victime d’une tentative d’assassinat par son ex petit-ami le mois dernier. Aujourd’hui, la jeune fille est toujours hospitalisée mais va mieux comme le confirme son père. L’adolescente est aussi amnésique, elle ne se rappelle plus de rien.
Dans cette affaire d’agression, l’ex-petit ami de Morgane a été mis en examen pour tentative d’assassinat. La préméditation a été retenue à l’encontre de l’agresseur présumé. Âgé de 14 ans, il est scolarisé dans un collège du sud de l’île.
Selon le père de la jeune fille, l’adolescente se porte mieux mais est toujours hospitalisée :
"Ma fille va mieux depuis un moment. Elle est toujours hospitalisée et nous sommes avec elle. Mais elle est amnésique, elle ne se rappelle de rien, de son agression. Il lui reste encore quelques opérations normalement", affirme son père.
Sans antécédent judiciaire, le jeune homme est décrit comme un bon élève, un adolescent d’apparence ordinaire. Ce qui ressort des auditions c’est que le profil du jeune homme est jugé comme inquiétant de par son manque d’empathie et son organisation macabre millimétrée. Il aurait annoncé son intention de tuer Morgane, une victime sur laquelle il exerçait une forte emprise.
Ce qu’il ressort également des auditions, c’est que l’agresseur présumé aurait choisi le lieu de rendez-vous, un lieu à l’abri des regards où le corps pouvait être caché. Il aurait anticipé sa disparition en inscrivant le message d’adieux sur le portable de sa victime après quoi, il aurait demandé à la jeune femme de se retourner pour sortir un couteau, la mutiler et tenter de l’égorger. Il se serait acharné sur le corps de Morgane avec une pierre.
Selon les éléments de l’enquête, il aurait convié un de ses amis pour qu’il assiste à la scène dans un buisson qualifiant son acte de "surprise". Le corps dénudé de la jeune femme agonisante a été par la suite abandonné pendant 48 heures. L’accusé serait ensuite allé rejoindre ses amis sur un terrain de basket pour se vanter de son méfait.
Le déroulé de cette agression laisse peu de place au hasard. Pour le moment aucune expertise psychologique n’a été faite. L’auteur présumé des coups aurait reconnu l’agression.
Matthieu Patou-Parvédy