Après les fêtes de fin d’année, certains ont choisi de suivre le "dry january", qui consiste à ne pas boire d’alcool durant un mois. A la clef, des effets bénéfiques instantanés pour la santé.
"Je compte faire le mois sans alcool. J’aime bien les festivals, les concerts, là, tout le mois de décembre c’était vraiment une beuverie", explique un passant. "On est un groupe de 4 personnes et on s’est dit, pourquoi pas faire un mois sans alcool. Après, je ne sais pas si on va tous le respecter", ajoute un habitant.
Au total, 1/3 des Français se dit favorable à tester le mois sans alcool. "Le mois sans alcool, oui sans problème je tiendrai. C’est vrai que ça pourrait faire du bien à la communauté", confie une passante interrogée.
Même si certains n’ont pas débuté l’année du bon pied, la tendance pourrait rapidement s’inverser. "J’ai déjà mal commencé, j’ai bu un verre de vin rosé, mais oui, je pourrais essayer. Je vais essayer tiens, ce n’est pas bête", détaille, convaincu, cet autre habitant.
D’autres, en revanche, ne croient que très peu en eux pour suivre cette bonne résolution. "Je pense que je ne vais pas réussir à tenir. Je suis barmaid, du coup, c’est impossible", confie cette habitante.
Mais le dry january, au-delà du défi personnel, est avant tout mis en avant pour prévenir et alerter sur les dangers de l’alcool. "Les effets sont quasi immédiats. C’est-à-dire qu’au bout d’une semaine, c’est un peu comme le tabac, les sensations de goût reviennent, l’odorat également, on se sent moins fatigué, on dort mieux. Il y a quand même beaucoup d’effets positifs visibles. A l’intérieur, ça se voit moins, mais le foie sera beaucoup moins sollicité ainsi que le pancréas et qui fait qu’au bout d’un mois évidemment, on ne peut pas dire qu’on est tout neuf en fontion de la consommation qu’on avait avant, mais ça fait vraiment du bien", détaille Valérie Reaux, diététicienne-nutritionniste.