Ce mardi matin, une opération escargot était organisée par les convoyeurs de fonds entre le Chaudron et la Préfecture. Ils réclament plus de sécurité et de meilleures conditions de travail. Une audience a été organisée dans la matinée avec la directrice de cabinet de la Préfecture.
Dès 8h30 ce matin, une opération escargot est partie en direction de la Préfecture. Trois entreprises de convoyeurs de fonds sont allées présenter leurs doléances.
Dans la liste : une meilleure sécurité, meilleur équipement et des formations pour les différents convoyeurs qui craignent des attaques de leur fourgon. "On voit à quel niveau monte la délinquance sur le plan national. On le sait, petit à petit ça va venir ici. Prenons les mesures nécessaires pour ces personnes et pour la population. N’attendons pas qu’il y ait des morts ou des blessés pour agir", indique Rémy Belda, responsable Transport-Equipement de la Confédération française démocratique du travail Réunion.
Un peu plus tôt dans la matinée, les convoyeurs s’étaient réunis à Sainte-Clotilde pour préparer leur liste de revendication, après plusieurs appels à l’aide sur leurs conditions de travail.
"Je pense que la préfecture a bien compris le problème. On ne souhaite pas qu’il y ait de débordements, c’est pour cela que nous faisons une opération escargot. À 8h30 on ne gêne personne, on ne bloque pas la route ou la Brinks", explique Jean-Yves Hoarau, Président de la Confédération française des travailleurs chrétiens Réunion (CFTC).
Les discussions se sont achevées un peu avant midi. L’intersyndicale a déclaré cesser la mobilisation à partir de mercredi, la commission de la Préfecture ayant entendu leurs revendications. Plusieurs réunions sont à prévoir dans les mois à venir.