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La députée Ericka Bareigts est intervenue ce mercredi lors de la séance des questions d’actualité au gouvernement. Elle déplore que les engagements pris ne soient pas entrés en vigueur le 1er janvier 2019.
Ce mercredi 23 janvier dans l’après-midi, Ericka Bareigts est intervenue à l’occasion de la séance des questions d’actualité au gouvernement à l’Assemblée nationale.
La députée de La Réunion a déploré dans un premier temps que les engagements du Gouvernements annoncés en novembre 2018 par l’intermédiaire d’Annick Girardin, la ministre des Outre-mer, ne soient pas entrés en vigueur le 1er janvier 2019.
Des “mesures concrètes” attendues à deux niveaux : "Pour les personnes âgées, le minimum vieillesse [soit] porté à 900 euros par mois", de même que pour les bénéficiaires de l’AAH, l’allocation aux adultes handicapés.
Elle explique que contactées, la Caisse générale de Sécurité sociale (CGSS) et la Caisse des allocations familiales (Caf) “répondent attendre les consignes ministérielles, ce qui suscite de fortes interrogations chez les habitants et remet en cause la valeur des engagements gouvernementaux.”
Autre objet de son intervention, l’épidémie de dengue qui sévit à La Réunion. Là encore, Ericka Bareigts fustige le Gouvernement : "la lutte anti-vectorielle, comme lors de la crise du chikungunya, est nécessaire mais pas suffisante. L’utilisation des répulsifs est recommandée. Vous comprendrez que de nombreux Réunionnais ne puissent se protéger. Qu’allez-vous faire ?”
Livre bleu outre-mer : La Réunion, "territoire démonstrateur"
En réponse, la ministre des Solidarités et de la santé Agnès Buzyn d’expliquer que La Réunion était “retenue comme territoire démonstrateur”, dans le cadre des mesures contre les inégalités inscrites par la publication du “Livre bleu outre-mer”.
Concernant les engagements pour cette année, la ministre a explique : “Nous y travaillons pour l’année 2019 afin que les engagements pris soient tenus."
Dengue : davantage de moyens alloués à l’ARS OI
"Nous savions, grâce à une modélisation, que l’épidémie de dengue allait reprendre cette saison et, en effet, les cas s’accumulent, en particulier dans le sud de l’île. Nous allons donc renforcer la lutte anti-vectorielle en accroissant les moyens de l’agence régionale de santé, du service départemental d’incendie et de secours, ainsi que du régiment du service militaire adapté, de façon à aider la population à éradiquer les moustiques. Il faut aussi que la population y participe en limitant les points d’eau et évidemment en utilisant les répulsifs recommandés”, développe Agnès Buzyn.