Au lendemain de son ordination, Mgr Pascal Chane-Teng, nouvel évêque de La Réunion, se livre dans sa première interview avec Antenne Réunion.
Cela m’a fait penser à une ambiance de mariage. Je comprends ce que ressentent les mariés à présent. Mgr Aubry m’a félicité et m’a souhaité une bonne continuation.
Ce lundi matin c’était le repos et j’ai dû dire au revoir au représentant du Pape qui était présent ce dimanche. Il y a de l’appréhension mais aussi de la confiance car je serais encadré, avec l’aide de Dieu mais aussi les confrères prêtres.
Il n’y a pas encore d’orientation précise car il faut réfléchir à un programme. On doit apprendre à travailler dans l’entente et à l’unisson. Nous utiliserons les réseaux sociaux pour communiquer avec la population et les jeunes, oui, mais ce ne sont pas les seuls canaux de communication.
C’est un défi éducatif pour tous ; le fond de l’être humain est bon devant Dieu et ensuite le défi de maitriser cette capacité de violence qui déjà est présente au début de la Bible avec Adam et Ève. Le seigneur est là pour nous accompagner face à cette violence.
Il faut toujours penser et prier pour les victimes. Il y a des traumatismes terribles. Nous souhaitons qu’il y ait une solution politique car il y a un territoire et deux peuples.
Aujourd’hui, je n’ai pas eu connaissance de cette minute de silence, le combat contre le mal et la violence est un défi pour tous quelque soit nos convictions religieuses ou pas.
Je ne pourrai pas célébrer de mariages gays mais je suis tout à fait prêt à prier en privé c’est-à-dire fréquenter des personnes qui n’ont pas les mêmes convictions que nous.
Cette semaine il y a l’entrée solennelle à la cathédrale de Saint-Denis à 18h, je m’occupe également des invités et des amis de l’île Maurice. Je dois encore m’entretenir aussi avec Mgr Aubry et en novembre je vais participer à la réunion annuelle des évêques à Lourdes.