Mathieu Hoarau, candidat à l’élection municipale de l’Étang Salé, a fait savoir qu’il portait plainte contre Pierrot Dupuy, le directeur de publication du site Zinfos974 pour "diffamation publique".
Le candidat à l’élection municipale de l’Étang Salé a indiqué qu’il portait plainte contre Pierrot Dupuy, le directeur de publication du site Zinfos974 pour "diffamation publique". "Il s’agit plus précisément d’une diffamation publique contre Monsieur Mathieu Hoarau, pris en tant que particulier", peut-on lire dans un document envoyé par son avocat, Guillaume Darrioumerle.
Ce sont plusieurs articles signés par le directeur de publication du site internet qui sont en cause. Articles publiés les 14, 15 et 16 février concernant la maison du père de Mathieu Hoarau, Christian Hoarau, qui, selon nos confrères, aurait été construite sans permis de construire. Une affaire qui s’est d’ailleurs retrouvée cette semaine devant le tribunal.
Les articles avaient d’ailleurs pour titres : "La maison où réside Mathieu HOARAU a été construite sans permis", "La destruction de la résidence du père de Mathieu HOARAU requise" et "Mathieu HOARAU est un gros menteur…et nous en apportons les preuves".
"Selon l’article 29 al. 1 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse : toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation. En l’espèce, la diffamation est belle et bien constituée", indique l’avocat dans le document.
Contacté par l’équipe de LINFO.re, Me Guillaume Darrioumerle croit qu’il s’agissait d’une campagne de salissage quelques jours avant l’élection municipale de l’Étang Salé.
"Il y a beaucoup d’articles qui sont sortis cette semaine. À force, on avait l’impression qu’il s’agissait de dégrader l’image de Mathieu Hoarau, alors que c’est une affaire qui concerne son père, Christian Hoarau. En tant qu’avocat, mon image a été touchée. Ce qui a été dit a l’audience a été déformé. Le but était clairement de nuire à l’image d’un candidat aux élections municipales contre des dinosaures de la politique", lance-t-il.
"Il ne s’agit plus d’informer, mais de propagande politique et de désinformation. Pendant 3 jours, c’était systématique, violent et trompeur. Ça a pris des proportions terrifiantes", poursuit-il.
"La diffamation commise envers les particuliers par l’un des moyens énoncés en l’article 23 [est punissable] d’une amende de 12 000 euros", mentionne-t-on dans le document.