Des masques chirurgicaux provenant d’un don ont été livrés aux professionnels de santé. Mais ces matériels médicaux portent des tâches "dans des proportions limitées". L’ARS a fait savoir que les masques devaient être remplacés ou mis de côté en attendant les résultats d’un examen approfondi.
Des établissements de santé et médico-sociaux mais aussi le Département de La Réunion ont reçu des masques chirurgaux du 14 au 17 avril.
Le Groupe Hospitalier Est Réunion a alerté l’Agence Régionale de Santé de la présence de tâches ou de salissures sur certains masques dans une "proportion limitée", précise l’ARS.
Les autorités expliquent avoir reçu un don de 400 000 masques (« masque facial jetable 3 couches »). Cela a permis "d’augmenter significativement les dotations aux professionnels de santé et élargir l’attribution des masques à de nouveaux bénéficiaires".
L’ARS ajoute que ces masques "ont été importés en tant que masques chirurgicaux, comme précisé sur la facture, avec marquage CE porté sur les emballages, et un certificat attestant de la qualité de la filtration (95%)."
Lorsque l’alerte a été donnée, "sans délai, l’ARS a adressé des courriels aux bénéficiaires (établissements de santé et médico-sociaux, Département), pour leur signaler cette situation, et les informer qu’ils pouvaient demander le remplacement des masques précédemment livrés, y compris en totalité. A défaut, les destinataires devaient mettre ces masques de côté."
Le fabricant n’a cependant pas pu "fournir de certificat de contrôle bactériologique, exigible pour un masque chirurgical" et l’ARS "a diligenté un organisme spécialisé pour réaliser ce contrôle dont le résultat sera connu lundi 27 avril 2020."
"Ainsi, dès les résultats connus, l’ARS reviendra vers les établissements pour leur confirmer la possibilité ou l’impossibilité d’utiliser les masques non-restitués, après avoir procédé à un contrôle visuel rigoureux, sachant que leur utilisation est à ce jour suspendue", conclut l’agence dans un communiqué.