Le port du masque obligatoire en espaces publics clos est une urgence absolue pour le Premier ministre. Une obligation qui pourrait entrer en vigueur dès la semaine prochaine, au lieu du 1er août comme annoncé précédemment par Emmanuel Macron. Il faudra donc vite s’organiser : dans les commerces, trouver les moyens de faire respecter l’interdiction et dans les foyers, prévoir un budget...
À partir de la semaine prochaine, le port du masque sera obligatoire dans les espaces publics clos. Cette mesure gouvernementale est une bonne chose pour Nelly. Pour des questions de budget, elle confectionne ses masques en tissu elle-même.
"Ce n’est pas l’idéal avec les lunettes, ça fait de la buée. Il faudra mettre des essuies-glace sur les lunettes. Les masques en tissu sont réutilisables et ça dure plus longtemps."
Du tissu aux masques chirurgicaux en passant par les FFP2, il y en a pour tous les goûts et pour tous les budgets. En devenant obligatoire, le masque est une dépense non négligeable. "J’ai pris des masques chirurgicaux à partir de 34 euros. Je me protège bien ainsi que mes enfants."
"Ce sont des tissus on peut les relaver et les réutiliser"
"Pour une boite on en a eu pour 50 euros, on a un petit stock, toute la famille sera protégée"
"L’État devrait le mettre gratuitement au lieu de nous faire payer"
Cette pharmacie a un stock de 20 000 masques chirurgicaux. Depuis l’annonce d’Emmanuel Macron mardi sur le port du masque obligatoire, les ventes ont augmenté, comme le confirme Marina Akhoun, pharmacienne assistante à Beauséjour.
"Les patients reviennent en pharmacie et redemandent des masques, chose qu’ils ne faisaient pas ces dernières semaines. C’est bien que les gens prennent conscience de l’importance de se protéger."