Les bons gestes, l’importance du masque, du lavage de main pour lutter contre l’épidémie, Docteur Karine Gambarotto, praticienne en charge de la gestion du risque infectieux au CHU rappelle les mesures à appliquer pour lutter contre le coronavirus.
Face à la recrudescence du nombre de cas positifs au coronavirus sur l’île ces derniers jours, le docteur Karine Gambarotto, praticienne en charge de la gestion du risque infectieux au CHU fait le point sur les mesures barrières.
"Le masque, une fois qu’il est manipulé, le matériaux qui le compose et qui assure sa capacité de filtration est abîmé. À partir du moment où on l’a déplié, où on l’a mis sur son nez, il perd de son efficacité. Une fois qu’il a été utilisé, si on a croisé quelqu’un qui était porteur du virus, le virus va être déposé sur la face extérieur du masque, le fait de le manipuler, de le mettre dans son sac ou dans sa poche, on transporte le virus avec nous".
"Quand ils sont jetables, il n’est pas question de les jeter dans la rue, si on croise des poubelles pas de soucis, sinon le mieux, c’est d’avoir avec soi un sac plastique. On fait ensuite bien une désinfection de ses mains et une fois chez sois, on élimine le petit sachet contaminé. (...) On trouve des adaptations, normalement un masque une fois porté, on ne doit plus y toucher. Quand on en a plus besoin, on le retire par les élastiques ou les lanières et on le jette (...) avec toujours entre temps, l’étape de désinfection des mains dès que l’on a touché au masque".
"Pour les enfants,ça ne doit pas être évident, à partir d’une dizaine d’année, ils sont maintenant bien en capacité de comprendre.
Plus petit, c‘est plus compliqué, peut-être essayer le mode du jeu, du cache-cache derrière le masque, trouver des masques avec des petits dessins, et après tout simplement, d’expliquer qu’il y a un virus qui circule, qu’on ne veut pas être malade, éviter que nos grands-parents tombent malade et que le masque permet de protéger tout le monde".