Elle mène le combat contre les salons illégaux, la présidente de l’Union nationale des entreprises de coiffure de La Réunion dénonce des structures qui contournent la législation. Marie-Pierre Lafosse Rivière est l’invitée du 12h30 et vous.
"Au 31 décembre 2020, il y avait 1000 professionnels répertoriés à la Chambre de métiers, dont 200 à domicile. Je dirais que le quart n’est pas dans les règles. On a obtenu ce chiffre par déduction avec la prolifération de salons de coiffure, parce que la loi sur la réglementation pour exercer la coiffure en salon date de 1996."
"Il y a plusieurs niches et l’Unec mène ce combat. On n’est pas là pour faire la guerre aux coiffeurs. On mène le combat pour faire respecter la réglementation qui entoure la profession. Aujourd’hui tout le monde fait tout et n’importe quoi. Ils n’hésitent pas à contourner la loi en usant de faux documents ou à l’embauche des salariés."
"Quand on a le CAP coiffure, on est coiffeur. Quand on a le brevet professionnel, on a le droit d’utiliser tout ce qui est produit chimique. Le risque encouru est qu’on ne connaisse pas les interactions entre les différents produits. Ça peut provoquer des allergies et des mauvaises réactions."