Des larmes de joie et de soulagement, à 61 ans, Marie Germaine Valérie Périgogne retrouve ses origines. Elle a seulement 3 ans quand elle est arrachée à sa famille à La Réunion.
Des larmes de joie et de soulagement, à 61 ans, Marie Germaine Valérie Périgogne retrouve ses origines. Elle a seulement 3 ans quand elle est arrachée à sa famille. La Réunionnaise fait partie des 2015 enfants de la Creuse. Cet acte de naissance et son histoire, marque le début de sa seconde vie : "Ma famille doit être très nombreuse. Psychologiquement c’est perturbant, on était des enfants qui ont été broyés par un exil. Il faut le temps de la reconstruction maintenant".
Pour arriver à ce jour si convoité, les 6 ans de combat et de lourdes démarches administratives, elle a pu compter sur le soutien de son parrain, retrouvé grâce à la radio locale. Ce dernier pensait qu’elle était décédée : "Je suis heureux de voir ma filleule qui retrouve son vrai nom. Aujourd’hui, elle a gagné son combat".
Marie Germaine a 16 ans quand elle découvre par hasard son vrai nom. Elle vivra un bouleversement émotionnel immense. Aujourd’hui, cette cérémonie est forte en symbole et en émotion : "Le vétiver lilé résistant, oula résisté toute out vi pour arriver à là. Le vétiver li retien la terre et le lien entre la racine et la terre c’est le vétiver", affirme le maire de Saint-Paul.
A travers son histoire, Marie Germaine souhaite donner de la force à tous les enfants de la Creuse. C’est un message d’espoir qu’elle leur transmet.