L’errance animale est un véritable fléau sur notre territoire. Nos compagnons à 4 pattes, divaguants ou abandonnés, ils retrouvent rarement le chemin du retour. Chaque année, les associations parviennent à sauver entre 6000 et 8000 chiens de rues.
Depuis des années, Marie France et son mari soignent et finissent par adopter des chiens errants, abandonnés à leur triste sort. Pendant un moment Marie-France accueillait et nourrissait près de 20 chiens. Aujourd’hui ils sont 9 à avoir trouvé une place dans le coeur de leur nouvelle maîtresse.
"Les chiens sont comme les humains , ils sentent la faim, la soif, la chaleur. La seule différence c’est qu’ils ne peuvent pas parler. Je parle avec mes chiens et ils me comprennent très bien", indique-t-elle.
Rares sont les particuliers à faire ce choix, la plupart du temps les animaux terminent à la case fourrière le temps de retrouver leur propriétaire.
"S’ils ne se manifestent pas, ils sont gardés à peu près 15 jours au niveau de la fourrière. Nous au niveau de la SPA, nous voyons si l’animal a un potentiel pour l’adoption, si c’est le cas, on peut éventuellement le récupérer. Tout cela se fait en fonction des places disponibles dans notre refuge", indique Annick Letaconnoux, responsable du refuge du Grand Prado.
Pour les associations, il faut être conscient de certaines conditions lors des adoptions.
"Il faut savoir si on a de la place, le temps de s’en occuper, les moyens financiers de subvenir à ses besoins. Tous les soins coûtent cher, la nourriture aussi. Il faut donner une bonne nourriture à son animal si on veut qu’il reste en vie le plus longtemps possible", explique Annick Letaconnoux.
Pour rappel, l’abandon d’animaux de compagnie est un délit passible de 30 000 euros d’amende et de 2 ans de prison.