Jusqu’à jeudi, l’Assemblée nationale débat sur la maltraitance animale. De nombreux thèmes sont abordés tels que les abandons, les actes de cruauté, ou même encore la détention d’animaux dans les parcs et cirques.
Les députés examinent la proposition de loi "visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale".
Le texte aborde la condition animale sous différentes perspectives : les animaux de compagnie, la faune sauvage captive, les maltraitances...
La maltraitance animale est un sujet qui touche un bon nombre de la population. A noté que près 500 amendements ont été déposés sur ce texte et seront soumis au vote de l’Assemblée nationale.
Eben vient d’être accueillie dans ce refuge de la Société protectrice des animaux (SPA). Craintive, elle a certainement été martyrisée.
"On voit bien qu’elle a dû sortir une certaine forme de maltraitance, car elle est restée très craintive, soit chassée ou frappée", déplore Annick Letaconoux, responsable du refuge de la Spa de Sainte-Marie.
Pour Daniel Médéa, membre du parti animaliste de La Réunion, il y a urgence. "C’est vraiment aujourd’hui la priorité des intercommunalités et des maires de trouver une solution rapidement pour pouvoir gérer l’errance animale à La Réunion. Je pense à une stérilisation de masse pour éradiquer cette errance et cette maltraitance animale à La Réunion."
"La proposition de loi visant à lutter contre la maltraitance animale sera étudiée en première lecture à l’Assemblée nationale dès la semaine prochaine. Cette dernière ne durcit cependant pas assez les sanctions encourues par les auteurs de sévices ou d’actes de cruauté commis envers les animaux.
J’ai donc déposé un amendement visant à renforcer les sanctions en cas de commission de sévices ou d’actes de cruauté envers des animaux domestiques, apprivoisés ou tenus en captivité.
Ainsi, les peines encourues par les auteurs passent de deux à trois ans de prison, et de 30.000 à 45.000 euros d’amende. Dans le cas où les sévices auraient entraîné l’infirmité permanente ou la mort de l’animal, ces peines sont portées à 5 ans de prison et 75.000 euros d’amende."