Le père de famille vit dans un logement jugé dangereux par l’ARS, et pour lequel une demande d’arrété de péril est demander. Malgré cela il continue à payer les loyer, près de 800 euros par mois.
Siven ne sait plus quoi faire et vit dans la peur. Sa salle de bain est inutilisable, le système électrique est dangereux et les fissures de plusieurs centimètres prennent chaque jour un peu plus d’importance. Le tout, sur un terrain à fort dénivelé.
“Il y a des fissures partout et l’eau rentre souvent. Le courant saute à chaque instant. La salle de bain est inutilisable parce que l’eau des toilettes peut remonter n’importe quand”, lamente Siven.
Face à la situation, Siven a saisi l’Agence régionale de santé, qui délivre un rapport pour le moins inquiétant :
“Il convient de saisir le maire du Tampon pour qu’il étudie l’opportunité d’engager une procédure de mise en sécurité. (...) Enfin, le logement n’est pas adapté à la composition de la famille et il convient de l’accompagner vers un relogement”, estime l’autorité sanitaire.
Ce locataire demande aujourd’hui à quitter les lieux et être relogé dans un logement décent et sécurisé.
“Je veux être relogé. Je trouve cette affaire injuste. C’est une grosse mise en danger”, explique Siven qui envisage une action en justice.
Contacté par téléphone, la femme du propriétaire affirme découvrir la situation. Selon elle, aucun courrier recommandé n’a été envoyé par le locataire pour évoquer le problème. En début de location, il y a 5 ans et demi, aucune difficulté n’était visible.
Les propriétaires qui ont envoyé un préavis au locataire pour récupérer leur maison sous 6 mois, soit au mois de mai prochain.