Deux ans après un incendie qui a ravagé 180 hectares, la nature sur le Maïdo reprend ses droits.
Petit à petit, les tamarins, les branles verts, reprennent leur droit sur la planèze du Maïdo.
Après les derniers incendies du Maïdo en 2020, c’est pas moins de 180 hectares qui sont partis en fumée, entrainant la destruction totale de la forêt. Mais, fort heureusement, la végétation a une capacité de résilience après un incendie, aidant à une régénération naturelle.
"Le branles verts est en train de repousser. C’est une espèce endémique de La Réunion. Et elle pousse grâce à sa banque de graine. Ce qui permet de reformer le peuplement qu’il formait à la base", explique Julien Triolo, responsable du pôle écologie à l’Office National des forêts (ONF).
Problème le sol brulé a favorisé le développement d’espèces invasives, comme l’angon d’Europe, qui attaque les plantes indigènes.
"Elle se développe au fur et à mesure, là où il y a des banques de graines d’angon. Suite à l’incendie, ça l’a rendu plus dynamique et il a pris le dessus sur l’ensemble de la végétation", ajoute Yoann Legrand, technicien forestier et territorial.
L’ONF l’assure, la nature reprend ainsi peu à peu ses droits, mais insiste sur le fait que chacun peut agir pour préserver ces espaces naturels.