La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) pourrait bientôt ne plus exister.
Orpheline de président depuis le mois d’octobre 2018, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) pourrait être dissolue au sein du ministère de l’Intérieur.
Une réelle catastrophe pour les acteurs associatifs.
La Mission interministérielle qui n’a plus de président depuis l’an dernier va être rattachée au ministère de l’Intérieur à partir du 1er janvier 2020.
Pour Georges Fenech, qui a présidé la mission de 2008 à 2012, "c’est une catastrophe. Cette décision est d’une conséquence terrible. Cette institution nous était enviée par le monde entier", a-t-il déclaré à France Inter.
A la Réunion, la Miviludes est également présente avec des acteurs publics, professionnels et associatifs qui la compose.
Le centre contre les manipulations mentales représenté par Maitre Bruno RAFFI dénonce cette situation, qui ferait encourir de nouvelles menaces pour de potentiels victimes de dérives sectaires. "C’est inquiètant. L’absence de cette mission fait que plus personne ne saura où aller vraiment."
La Mission interministérielle créée en 2002 coordonne l’action préventive et répressive des pouvoirs publics à l’encontre des dérives sectaires.
Elle informe, en outre, le public sur les risques et les dangers auxquels ils est exposé.