Et si les plantes étaient le parfait remède contre la dengue ? Tandis que la maladie circule toujours à La Réunion, un chercheur universitaire, Chaker El Kalamouni, travaille sur un médicament qui pourrait contrer le virus. Une bonne nouvelle, alors que l’État et l’ARS lancent la nouvelle campagne de lutte contre la dengue "Retour de l’été."
L’été austral est bel et bien présent, et la menace est plus que jamais présente. La dengue sévit toujours à La Réunion.
C’est la raison pour laquelle la Préfecture et l’Agence régionale de santé (ARS) lancent la nouvelle campagne de lutte contre la dengue "Retour de l’été". Afin de remobiliser l’ensemble des acteurs et y compris la population réunionnaise, la Préfecture et l’ARS de La Réunion lancent la campagne de communication « Retour de l’Eté : Agissons dès maintenant ! » dont les visuels sont issus des résultats du jeu concours.
Dans son laboratoire à Saint-Denis, Chaker El Kalamouni, chercheur universitaire étudie la dengue et des moyens pour contrer les moustiques. Avec son équipe, il développe un médicament pour lutter contre l’épidémie de dengue qui se poursuit sur l’île.
Pour cela, le chercheur utilise des plantes locales, le papayer et le bois d’Andrèze :
"On va les extraire avec différentes méthodes d’extraction. A la fin, on a un extrait que l’on va diluer dans le milieu de culture. À partir de cette étape là, on passe à l’analyse biologique : on va mettre l’extrait de plante sur les cellules en présence du virus, pour voir si cette extrait de plante est capable ou pas de protéger de l’infection", indique le chercheur.
Pour la sélection des plantes, l’équipe de recherche a effectué un sondage auprès de la population réunionnaise, afin de savoir quelles sont les plantes utilisées par les Réunionnais pour soigner la fièvre. Une fois les plantes sélectionnées, une batterie de tests est réalisée pour en garder les plus efficaces.
"Le modèle in vitro que l’on développe en laboratoire, est-ce que ces extraits de plantes sont capables de protéger de l’infection par le virus de la dengue. Là, on est au stade in vitro, c’est une longue trajectoire, de valider les résultats que l’on à trouvé d’intéressant dans un modèle in vivo, pour aller vers un candidat médical", explique Chaker El Kalamouni, chercheur universitaire.
Avant de voir apparaître ce médicament peï dans nos pharmacies, d’autres tests doivent être effectués.