Ce lundi 24 mai a lieu le Lundi de la Pentecôte, un jour férié, mais qui peut être choisi par l’entreprise comme journée de solidarité.
Travaillera ou travaillera pas ? Telle est la question en ce jour férié de la Pentecôte.
Les jours fériés sont fixés par l’article L. 3133-1 du Code du travail. Ils sont au nombre de onze, dont le lundi de Pentecôte.
"Le seul jour férié obligatoirement chômé est le 1er mai. Les autres jours fériés ne sont pas obligatoirement chômés, mais une convention collective ou un accord d’entreprise peut décider qu’un jour férié ne sera pas travaillé.
Si un salarié travaille un jour férié, il est rémunéré normalement. Mais si le lundi de Pentecôte est choisi comme étant la journée de solidarité de l’entreprise, le salarié travaille sans être rémunéré, dans la limite de 7 heures (L. 3133-10 du code du travail)", nous explique Olivier Chopin, avocat.
Si le lundi de Pentecôte est décidé par l’entreprise comme étant jour de solidarité, en cas d’absence injustifiée, l’employeur peut sanctionner le salarié au titre de l’article L. 3133-8 du Code du travail.
Si la journée de solidarité choisie était un jour auparavant chômé, l’employeur peut retenir le salaire (Cass. soc. 9 dec. 2009, n°08-40.555).
Si vous souhaitez profiter d’un week-end prolongé, vous pouvez toujours faire une demande de congé payé, prendre un congé sans solde, ou poser un jour de RTT (avec l’accord de votre employeur).
Cette année, près de trois milliards d’euros sont attendus grâce à cette contribution, alors que la crise du coronavirus a mis en lumière les difficultés liées à la perte d’autonomie des personnes âgées.