Le lundi de Pentecôte, journée de solidarité, est un jour férié pas comme les autres : certains travaillent et d’autres non.
Depuis 2003, année de la canicule, les Français doivent travailler un jour gratuitement dans l’année. Initialement prévu le lundi de Pentecôte, ce jour est désormais fixé librement par les entreprises.
Ceux qui ne travaillent pas ce jour là doivent reverser leur contribution à la caisse de solidarité.
Services publics, écoles, administrations... restent fermés. Dans le secteur privé, certains salariés doivent travailler. Environ un tiers des français travaillent.
D’autres préfèrent profiter du jour férié.
En 2008, la journée de solidarité a été maintenue mais les modalités de sa mise en application ont été assouplies.
Les entreprises et salariés peuvent donc décidé de travailler sans être payés un autre jour de l’année. Il est également possible de renoncer à un RTT ou un jour de congé.
Tous les ans, la "journée de solidarité" apporte à l’Etat près de 3 milliards d’euros selon la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie. Une somme destinée aux personnes âgées et en situation de handicap.
L’argent récolté cette année servira à combler les fonds départementaux de compensation du handicap, pour la prestation de compensation du handicap et le fonctionnement des maisons départementales des personnes handicapées, pour les établissements et services médico-sociaux.
Mais également pour l’habitat inclusif, les actions de prévention, l’allocation personnalisée d’autonomie et pour renforcer l’accompagnement des proches aidants.