La semaine dernière, les députés se sont penchés sur l’examen du projet de loi ELAN qui apportait plusieurs dérogations à la loi Littoral. Face à cela, plusieurs élus se sont indignés, dont Ericka Bareigts qui a réussi à déposer un amendement contre ces assouplissements. Une nouvelle qui rassure les Réunionnais.
Le littoral de La Réunion est préservé. Ericka Bareigts, a permis à ce que les assouplissements de la loi Littoral n’aient pas lieu. Une nouvelle qui ravit les Réunionnais.
À Terre-Sainte, les habitants sont contents que la loi Littoral ne soit pas assouplie. "Lé bon, laisse le littoral comme il est". Une résidente explique que dans cette commune : "Il y a quelque chose d’authentique parce que la nature est présente et que quand on parle de construction on pense nature mise de côté".
Dans ce quartier de Saint-Pierre, il y a quelque chose d’authentique. Cela serait dommage de le dénaturer avec des constructions. La loi Littoral a permis de préserver nos rivages de l’"appétit des bétonneurs" en interdisant toute construction à moins de 100 mètres des côtes en dehors des zones urbanisées.
Face à ce projet de loi, la députée Ericka Bareigts a fait voter un amendement à l’Assemblée Nationale. Celui-ci supprimant le détricotage de la loi. Toutefois, elle appelle à rester vigilant car le projet sera examiné par les sénateurs le mois prochain.
"Pour protéger le littoral des Outre-mer en général et de La Réunion en particulier, pour protéger notre environnement, Éricka BAREIGTS a prôné la suppression de l’article 12 septies de la loi ELAN, Evolution du Logement et Aménagement Numérique. Cet article prévoyait une mise en danger de notre littoral, déjà fragilisé comme l’a montré les récentes actualités."
L’Assemblée Nationale avait adopté en mai des amendements visant à modifier certains articles de la loi Littoral. Cela dans le cadre du projet de loi Evolution du logement, de l’aménagement et du numérique (ELAN).
L’objectif était de combler ce que le gouvernement appelle les "dents creuses", des parcelles vides entre deux bâtiments. Elle envisage également d’autoriser la construrction en "discontinuité d’urbanisation" d’équipements collectifs dans les territoires ultra-marins et insulaires de métropole.