Les offres de locations saisonnières ne cessent de s’étoffer dans l’île. Cette augmentation de l’offre va de pair avec une hausse des prix. Alors pour séduire les clients, les propriétaires misent sur leurs services proposés ou encore leur localisation avantageuse.
Cela fait maintenant deux ans que Sabine propose, dans son jardin, des cabanes aménagées. En location courte durée dans les hauts de Sainte-Marie, elles attirent chaque année de nombreux voyageurs. "Pas mal de gens viennent au début ou à la fin de leur séjour, ils ne veulent pas être trop loin de l’aéroport. Le point positif est qu’on est entouré d’arbres réunionnais. On pousse vraiment les touristes à aller découvrir le nord de La Réunion, de découvrir les bassins autour de nous".
Si cela ne remplace pas un salaire, ces locations ne représentent un petit plus pour le porte-monnaie. À la Plaine des Palmistes, Aurélie a elle aussi fait le pari d’accueillir chez elle des voyageurs. Une décision qui lui apporte de nombreux avantages. "Cela m’apporte de la flexibilité en tant que propriétaire, je peux bénéficier de mon bien aux périodes que je veux".
Aujourd’hui notre île compterait 16000 lits proposés à la clientèle touristique. 10 000 de ces lits proviendraient d’autres structures que de celles des hôtels. Certaines personnes utilisent les plateformes pour des locations à l’année. Résultat, à La Réunion des villas sont proposées à des prix dépassant les 300 euros la nuitée.
"Ce que nous contestons à l’UMIH, c’est l’hébergement sauvage non déclaré, qui ne passe pas à travers les taxations obligatoires. En revanche, nous estimons qu’il faut tous les types d’hébergements", explique Patrick Serveaux, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH).
Chaque année à La Réunion, de nouveaux hébergements sont disponibles à la location. Notre île n’échappe donc pas à la location d’une partie de son domicile, contre un complément de revenu.