Alors qu’une réunion entre le maire de Salazie, le sous-préfet de Saint-Benoît et des représentants d’éleveurs a débuté ce matin pour trouver une solution aux éleveurs de porc qui ne peuvent plus faire traiter le lisier. Ces derniers mettent la pression en organisant une opération escargot.
Les éleveurs de porc de Salazie sont en colère. La société Coopération de traitement des effluents d’élevages de Grand Îlet (CTEEGI) de Camp Pierrot a fermé et ne peut plus assurer le traitement des lisiers de porc.
L’usine n’étant plus aux normes, une solution provisoire avait été trouvée pour permettre l’épandage dans les champs de cannes dans les Bas, mais ce n’est plus possible en raison de la repousse des jeunes plants.
Une réunion a débuté vers 9h30 ce mercredi 9 mars en présence du maire de Salazie Stéphane Fouassin, Michael Mathaux le sous-préfet de Saint-Benoît, ainsi qu’avec des représentants d’éleveurs.
En attendant qu’une solution pérenne soit trouvée, une quarantaine d’éleveurs de porc mettent la pression en organisant une opération escargot à travers la ville.
Jacqueline Damour, éleveuse de porc, explique : "Nou demand une solution d’urgence pour évacuer le lisier de porc, le lisier de poulet que nou lé submergé, nou lé dans le désarroi, nou na point le soutien des pouvoirs publics. Si on ne fait rien, c’est la mort de l’élevage à Salazie. Depuis que la station existe, nou paye pour ne pas polluer."
Deux millions d’euros devraient être nécessaire afin de pouvoir relancer l’usine de traitement à Grand Îlet.