Depuis ce samedi et au moins jusqu’au 15 septembre, les mesures sanitaires sont renforcées, avec le port du masque obligatoire aux abords des établissements scolaires, rues très fréquentées et marchés en plein air, sur l’ensemble de l’île.
Conséquence de la dégradation de la crise sanitaire liée au coronavirus à La Réunion, la Préfecture de La Réunion a émis un arrêt préfectoral rendant obligatoire le port du masque aux abords des établissements scolaires, rues très fréquentées et marchés en plein air, sur l’ensemble de l’île.
Un arrêt préfectoral qui entre en vigueur à partir de ce samedi 15 août, et ce au moins jusqu’au 15 septembre.
Afin de lutter contre la propagation de l’épidémie dans un contexte de rentrée où les flux de personnes augmentent, Jacques Billant, préfet de La Réunion, a décidé, en concertation avec les maires, de rendre obligatoire le port du masque dans certains espaces publics non couverts. Les opérations de dépistage sont par ailleurs renforcées.
Le port du masque rendu obligatoire sur les marchés forains, aux abords établissements scolaires, d’enseignement supérieur, des crèches et dans les sites les plus fréquentés à compter du samedi 15 août.
Depuis le 20 juillet, le port du masque est obligatoire dans tous les lieux publics clos (commerces, restaurants, administrations, etc).
Le décret du 30 juillet 2020 habilite le préfet à étendre l’obligation de port du masque à certains lieux publics découverts si des circonstances locales le justifient.
Au regard de l’évolution récente de la situation sanitaire et en concertation avec les maires des 24 communes de l’île, le préfet a décidé de rendre le port du masque obligatoire dans certains lieux publics à partir du samedi 15 août 2020 :
- marchés forains en plein-air ;
- aux abords des accès de l’ensemble des établissements scolaires, d’enseignement supérieur et des crèches ;
- dans les sites les plus fréquentés listés en annexe de l’arrêté préfectoral (rues, places, esplanades, etc…).
La liste des lieux concernés pourra être actualisée en fonction de l’évolution de la situation sanitaire.
Le respect de cette obligation sera contrôlé par les polices municipales, la police nationale et la gendarmerie nationale. Les contrevenants s’exposent à une amende de 135 €.
En complément de cette mesure, l’ARS de La Réunion poursuit, avec le concours des communes volontaires, la campagne de dépistage de la Covid-19 auprès de la population.
Après l’opération de dépistage réalisée au Gymnase de Reydellet jeudi, une autre est prévue ce dimanche 16 août de 8h30 à 12h au Marché forain du Chaudron.
Les habitants sont invités à participer à ces opérations de dépistage gratuit et sans ordonnance.
Le dépistage se fait sous la forme d’un prélèvement nasal et peut occasionner une légère gêne dans le nez. Il ne dure que quelques secondes. Un échantillon est prélevé dans le nez grâce à un long coton-tige, appelé écouvillon. Une fois récupéré, l’échantillon est scellé puis analysé par un laboratoire de biologie médicale.
Pour ce test de dépistage, les personnes doivent :
· présenter leur carte vitale et une pièce d’identité ;
· porter obligatoirement un masque.
Les personnes sont informées des résultats par le laboratoire.
La préfecture et l’Agence Régionale de Santé confirment 22 nouveaux cas de coronavirus COVID-19 enregistrés à La Réunion ce vendredi 14 août à 15h00.
Au total 776 cas ont été diagnostiqués sur le territoire depuis l’apparition du premier cas le 11 mars 2020, dont 60 évacuations sanitaires ont par ailleurs été faites au titre de la solidarité régionale depuis cette date.
Parmi les nouveaux cas :
· 2 cas sont importés, suite à une évacuation sanitaire au titre de la solidarité régionale ;
· 13 cas sont autochtones avec ou sans lien avec des cas connus ;
· 3 cas sont autochtones, en lien avec le cluster annoncé le 11/08 ;
· 4 cas sont en cours d’investigation.Les 8 cas qui étaient en cours d’investigation hier sont classés autochtones dont 4 en lien avec le cluster annoncé le 11/08.
Le cluster annoncé mardi 11 août comptabilise à ce jour un nombre total de 34 cas.
Suite aux investigations menées par l’Assurance Maladie, Santé Publique France et l’ARS, deux chaines de transmissions familiales composées de 5 cas positifs chacune ont été identifiées à Saint-André et sont en cours d’analyse.