Samedi 1er octobre, aucun exemplaire du Journal de l’île de La Réunion n’a pu être distribué aux lecteurs. Dans la nuit de ce dimanche, seulement 1500 exemplaires du journal ont été imprimés et distribués, soit à peine 10% de la diffusion du dimanche. Dans un communiqué, le journal de l’île dénonce la censure effectuée par son imprimeur.
Pour la deuxième nuit consécutive, les équipes d’ICP Roto ont refusé d’imprimer le Journal de l’Île. Ce matin, en effet, à peine 1 500 exemplaires, soit moins de 10% de notre diffusion ce dimanche, auront pu être distribués sur notre réseau.
Alfred Chane Pane a décidé peu avant 2 heures ce matin d’arrêter l’impression du journal. Passant consigne auprès de son chef rotativiste de stopper la machine.
C’est historique, les lecteurs du Journal de l’Île n’ont pas pu recevoir ou acheter leur quotidien ce week-end. Le président et directeur général du JIR dénonce un cas inédit de censure et une atteinte grave à la liberté de la presse.
Parce que la ligne éditoriale du journal qu’Alfred Chane Pane est chargé d’imprimer ne lui convient pas, il impose son diktat. Parce que la reprise de l’Édito du samedi de Jacques Tillier, président et directeur de la publication du Journal de l’Île, dans cette édition si particulière du dimanche 2 octobre 2022, ne lui convient pas, il le censure.
Parce que nous persistons à apporter à nos lecteurs, mais aussi à nos annonceurs et diffuseurs l’explication de ces non-parutions à répétition, M. Chane Pane décide de baisser le rideau de son imprimerie pour ne pas publier notre journal. Ainsi, M. Chane Pane porte une atteinte délibérée à la liberté d’expression et au droit à l’information dans notre île.
Mobilisées, les équipes du JIR, continuent leur mission d’information via notre site d’information Clicanoo et l’ensemble de nos réseaux sociaux, malgré cette tentative de tuer le Journal de l’Île.