Nombreuses sont les personnes qui disposent de tickets restaurants d’un montant de 6, 7, ou 8 euros dans leur portefeuille. Ce titre de paiement inventé en 1962 est de plus en plus dématérialisé en remplaçant la version papier par une carte nominative du même type qu’une carte bancaire. Si la carte se veut plus pratique et plus écologique, la nouvelle formule ne fait pas toujours l’unanimité.
Les tickets restaurants vont-ils disparaître ?
Dans un restaurant de Saint-Pierre, ces titres de paiement dans la restauration sont monnaie courante. Cependant, de plus en plus, ces tickets papier de différentes valeurs sont dématérialisés en étant remplacer par des cartes.
À propos des consommateurs, les avis divergent quant à la nouvelle forme et l’ancienne. "Je préfère les cartes quand même parce que c’est plus pratique, comme ça tu peux payer en faisant des courses, tu peux payer la quantité que tu veux d’argent. C’est adaptable", explique un homme.
"L’inconvénient ça serait, pour ceux qui veulent partager leurs tickets, donner un ticket si on rencontre quelqu’un dans la rue, si on veut faire un bon geste. Donc cette carte est une contrainte parce qu’on peut pas donner", indique une consommatrice dans un restaurant.
Effectivement, avec une carte, le principe de solidarité s’appliquera de moins en moins. L’objectif de la carte nominative, au-delà de la réduction de papier, est de faciliter la gestion des tickets en entreprise ou en collectivité.
Pour les restaurateurs, la carte n’apporte que des avantages : "C’est un gain de temps pas possible : on tape le montant, on scanne, et c’est fini. Alors qu’avec les tickets, il y a des gens qui arrivent avec un montant différent, on peut avoir 9 euros, 5 euros, 6 euros, et c’est une perte de temps à tout compter et à enregistrer dans le caisse", précise une restauratrice.
Après 60 d’existence, le ticket papier est voué à totalement disparaître pour laisser place à son grand frère, le ticket carte.