Vincent est un jeune taximan. Depuis 5 ans, il a repris l’affaire de son père. En cette période de crise sanitaire, il s’adapte aux mesures.
Vincent, taximan accueille en moyenne chaque jour une vingtaine de personnes à l’arrière de son véhicule. Les règles sont strictes : port du masque, lavage des mains avec du gel hydro-alcoolique et pas plus de deux personnes à bord, afin de respecter les distanciations. Une fois la course terminée, le professionnel met un point d’honneur à tout désinfecter.
Si dans le contexte sanitaire actuel le métier est compliqué pour ceux qui ne transportent pas les malades, la crise sanitaire ne freine pas son activité. Les prescriptions médicales de transport payées par la caisse représente 80% de son travail. Avec un minimum de 7,25€ par course, le taximan réussit à se verser un salaire mais le plus important reste le lien qu’il crée avec ses clients.
Ce contact quotidien avec ses clients le place également en première ligne de la crise. Certains d’entre eux peuvent présenter des symptômes.
Favoriser les taxis aux autres transports en commun reste un bon réflexe en cas de doute afin de ne pas propager le virus au plus grand nombre.