Suite à l’annonce des 1000 euros qui concerne les salariés percevant moins de 2500 euros net par mois. Le doute plane toujours du côté des manifestants, et notamment au sujet des modalités de paiement.
A 8 heures, ce matin, les ex-salariés de l’Arast occupaient toujours l’hémicycle du conseil général, et compte y rester encore ce week-end.
Un doute plane sur les pièces à fournir pour obtenir l’aide d’urgence de 1000 euros. "Pourquoi doit-on fournir un justificatif de notre situation familiale ?" s’interroge un des manifestants présent sur les lieux.
En effet, la somme de 2500 euros prête à confusion, car les manifestants ne savent toujours pas si ce montant concerne l’ensemble de leur famille, ou leur propre salaire. De plus, l’Assurance garantie salaires (AGS) est resté sur ses positions concernant le paiement des indemnités.
"L’AGS ne paiera pas les indemnités tant qu’il n’y aura pas un positionnement plus clair du conseil général", souligne Alix Damour, ex-délégué syndical CFDT à l’Arast.
Du côté des manifestants, l’heure est à la préparation des actions pour la semaine à venir. Le collectif des ex-salariés de l’Arast compte même poursuivre leur mouvement jusqu’à l’arrivée du président Nicolas Sarkozy prévu les 18 et 19 janvier prochains.