Le mouvement d’opposition Saint-Pierre Plus Verte s’adresse à la municipalité à travers un communiqué pour leur faire part de leur inquiétude, quant à la sécurité des marmailles, mais aussi leur colère face à l’absence de réponse qu’on leur a accordée après leurs plaintes, auparavant. Ils déplorent l’état d’insalubrité dans lequel se retrouvent les bâtiments scolaires de la ville, en particulier l’école Pablo Picasso.
En soutien aux associations de parents d’élèves qui s’inquiètent de la sécurité au sein de certaines écoles de Saint-Pierre, mais aussi les enseignants qui via leurs syndicats dénoncent les manquements de la politique éducative de la municipalité, le mouvement d’opposition Saint-Pierre Plus Verte tire la sonnette d’alarme sur l’état des bâtiments scolaire de la commune.
Depuis quelques jours, c’est le mécontentement grandissant à l’école Pablo Picasso, dans le quartier de la Ravine des Cabris, où les parents s’inquiètent sur l’état du bâtiment scolaire qui semble représenter d’abord un risque réel pour leurs marmailles, mais qui engendre également de mauvaises conditions de travail.
Selon Emmanuel Doulouma, le porte-parole du mouvement, ce n’est pas la première fois qu’ils font savoir leur inquiétude quant à la sécurité des marmailles et qu’ils ont l’impression de ne pas être entendus. Ils dénoncent une pratique de « la politique de la chaise-vide » : "l’état de nos écoles traduit un réel désintérêt municipal pour nos marmailles."
Le communiqué de Saint-Pierre Plus Verte relate les propos « alarmants » d’un syndicat enseignant diffusé dans la presse qui rappelle que "c’est la quasi-totalité du bâti scolaire de Saint-Pierre qui est de mauvaise qualité" et que "ce n’est clairement pas une priorité pour la commune." Des propos qui semblent traduire le ressenti d’une grande partie du corps enseignant voire de nombreux parents d’élèves Saint-Pierrois.
« À Saint-Pierre Plus Verte, nous déplorons que l’école de la République ne présente pas un intérêt majeur pour l’actuelle majorité municipale », dit le communiqué qui ne manque pas de rappeler la réduction drastique du nombre d’ATSEM dans les écoles maternelles à une certaine époque.
À travers ce communiqué, les Saint-Pierrois s’adressent au maire de Saint-Pierre et réclament un diagnostic complet du bâti scolaire pour l’ensemble des écoles de Saint-Pierre. Ils demandent que ces diagnostics soient transmis aux conseils des écoles et qu’ils soient consultables par tous les parents d’élèves ainsi que par les équipes pédagogiques.
Saint-Pierre Plus Verte ajoute : "nous n’hésiterons pas à saisir les plus hautes autorités compétentes pour nous assurer de la sécurité de nos marmailles dans nos écoles comme ici à Pablo Picasso !" Leur objectif est de garantir aux enfants un cadre serein de travail pour qu’ils puissent s’épanouir à travers l’enseignement et les activités périscolaires. "Plus globalement, l’école doit redevenir une priorité absolue à Saint-Pierre avec des enseignants écoutés, des parents associés, des agents des écoles valorisés et des enfants accueillis en toute sécurité."