C’est confirmé, les restaurants et les bars rouvrent dès ce mardi 10 août à La Réunion à condition du déploiement d’un pass sanitaire. Une réouverture sans jauge. Cette décision a été confirmée par Patrick Serveaux, le président de l’UMIH Réunion.
L’application du pass sanitaire reste floue pour les professionnels, tout comme la population. Pour en parler, Patrick Serveaux, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih), intervenait sur le plateau d’Antenne Réunion.
Les restaurants doivent rouvrir demain, il a eu la confirmation de la Préfecture.
"J’ai échangé longuement avec le préfet Jacques Billant hier après-midi sur le sujet. Les restaurants vont rouvrir demain matin, enfin ceux qui le souhaitent, avec la mise en place du pass sanitaire. Lors d’une précédente allocution, le préfet avait dit que les restaurants allaient rouvrir à cette date, il a tenu sa promesse."
"Cet après-midi, nous aurons une réunion de calage avec lui pour définir les modalités pratiques de la mise en route du pass sanitaire."
Pour rappel, le couvre-feu reste en vigueur à partir de 18h
"Pour cette semaine les restaurants seront ouverts jusqu’à 18h, les choses devraient être un peu plus simples la semaine prochaine. Je laisse au préfet le soin d’annoncer le dispositif qu’il souhaite mettre en place la semaine prochaine", annonce-t-il.
"On a indiqué hier que les choses disparaissaient. C’est une bonne chose que les jauges disparaissent, c’était une contrainte pour les restaurateurs depuis quelques mois. Une réouverture dès demain en intérieur et en extérieur. Les mineurs ne sont pas soumis au pass sanitaire jusqu’au 30 septembre."
"Certains ne vont pas rouvrir. J’ai eu beaucoup d’appels depuis ce matin. Beaucoup sont contents de rouvrir malgré les contraintes et le risque d’avoir une clientèle plus faible que d’habitude. Le risque était de rester fermés sans date de réouverture. Certains hésitent à rouvrir par peur de ne pas pouvoir fonctionner et de pouvoir payer leurs charges avec les recettes générées par les établissements."
"Parallèlement avec ça on travaille avec le ministère de l’Outre-mer pour que nos professionnels puissent continuer à bénéficier d’aides pour pouvoir continuer à tenir pendant cette période difficile", avance Patrick Serveaux.
"Il y a cette crainte de la part de professionnels d’avoir des débordements devant nos établissements. La loi est passée à l’Assemblée nationale, elle a été promulguée, elle doit être appliquée.
Nous ne sommes pas là pour faire la police, s’il y a des débordements, nous ferons appel aux forces de l’ordre."