À Saint-Denis, les réseaux de bus Citalis sont particulièrement sollicités aux heures de pointe, au point de manquer de places.
Les heures de pointe sont un véritable moment de galère pour les employés qui se rendent sur leur lieu de travail ou pour les étudiants qui se rendent à l’école. Alors que les transports en commun se présentent comme une alternative à la voiture afin de réduire les embouteillages, ceux-ci font également face à une problématique : les bus sont saturés. Parfois, des passagers sont contraints d’attendre le prochain bus, à l’arrêt, ce qui peut provoquer des retards.
Cette problématique concerne les lignes du réseau Citalis, à Saint-Denis. Ce sont, en effet, 19 millions de passagers par an qui empruntent ce réseau, soit 52 000 passagers par jour. Un chiffre trop élevé pour les capacités du réseau de bus.
Pour les élus, une augmentation des capacités du réseau Citalis n’est pas forcément la solution idéale. "Si on mettait encore plus de bus, ils se retrouveraient dans le même problème, car les routes ne sont pas extensibles. Il faut arriver à trouver des alternatives à la route, or les bus sont sur les routes", explique Jean-Pierre Marchau, vice-président chargé de la mobilité à la CINOR.
Le téléphérique Papang se présente comme une alternative. La CINOR souhaite également promouvoir le vélo, la trottinette électrique, ou encore mener à bien son projet de tramway urbain. Le chantier de ce tramway urbain ne devrait pas démarrer avant 2026.