Ce vendredi matin, les Rafale, avion de chasse de l’armée de l’air française devaient quitter La Réunion, mais une panne sur l’un des deux appareils les obligent à prolonger leur séjour.
Les deux Rafale et leur ravitailleur, le Boeing C-135, venus en mission à La Réunion cette semaine, devaient prendre leur envol ce vendredi matin. Ces avions de chasse qui avaient foulé pour la toute première fois le sol réunionnais s’apprêtaient à quitter l’île, mais lors des vérifications d’usages, une panne a été détectée sur l’un des appareils. Les deux avions restent donc à La Réunion un peu plus longtemps.
Le Rafale, avion de chasse construit par le Français Dassault est une machine de guerre des plus puissantes et à la technologie de pointe. Deux de ces appareils ont atterri mardi soir à la Base Aérienne 181 à Sainte-Marie.
Une fois arrivés sur l’île, ils ont réalisé des exercices d’appui anti-aérien au profit du deuxième RPIMA. Le but de l’opération était d’entraîner les troupes au sol au guidage d’un avion de combat sur un objectif d’opportunité. Les deux missions se sont déroulées mercredi et jeudi dans le Sud de l’île.
Un seul Rafale était affecté à cet exercice. Pendant que l’un était en mission, l’autre a été présenté mercredi aux enfants handicapés de l’association 1000 sourires. Une matinée de rêve pour ces jeunes chanceux. Une journée portes ouvertes n’était pas prévue pour les curieux. Mais tous ont pu profité du spectacle dans les airs.
Ce voyage, le plus long réalisé par des avions de chasse de premier plan, a été salué par les militaires de l’île. Le Réunionnais Sully Dalleau, ancien mécanicien de la patrouille de France qui était présent lors du vol inaugural du Rafale, a donné son éclairage sur cet évènement de taille sur l’île.
Les deux avions de chasse actuellement à La Réunion font partie de l’Escadron de chasse 01.091 "Gascogne" implanté à Saint-Dizier. Un ravitaillement à Djibouti a été nécessaire pour rejoindre La Réunion. Les missions de cet escadron est la dissuasion nucléaire mais aussi l’assaut à vue et jour et nuit. Il s’agit là de Rafale F3.
(Crédits Photo : Armée de l’Air / Alban Battestini)