En raison d’une grève illimitée des salariés - rippers et de chauffeurs de la Sépur - , les ordures ménagères s’entassent à la Possession. Depuis jeudi dernier, les déchets ne sont plus collectés et par conséquent, les habitants doivent faire face à ce désagrément. Du côté des manifestants, pas question de reprendre leur activité, sans avoir obtenu satisfaction. Ils refusent le nouveau planning imposé par la direction et dénoncent un malaise social au sein de l’entreprise.
Depuis jeudi dernier, les habitants de la Possession ont sans nul doute remarqué que le ramassage des ordures ménagères n’est plus assuré. Ce mouvement de grève des salariés de la Sépur s’enlise puisque les négociations avec la direction sont actuellement au point mort.
Au total, 24 salariés de la Sépur sont en grève (chauffeurs et rippers) - soit l’effectif total de cette entreprise - afin de dénoncer "le malaise social au sein de l’entreprise" et les modifications du planning qui ont été faites sans concertation.
Pour plus de précision, les salariés de la Sépur travaillaient auparavant cinq jours par semaine et ce, sept heures par jour mais selon les grévistes, le planning a été modifié sans concertation."Une semaine de quatre jours" leur a été imposée, à raison de "neuf heures de travail par jour".
Les grévistes refusent ces horaires et par conséquent, ils ont décidé de débrayer jeudi dernier, en attendant d’obtenir satisfaction quant à leurs revendications.
Parmi les revendications affichées, les salariés de la Sépur souhaitent que "les versements de salaires soit effectués le 28 ou au plus tard, le 30 du mois". Ils réclament d’être payés "100 euros bruts pour le travail effectué les jours fériés".
Pour l’heure, les négociations entreprises par la direction n’ont pas abouti. "La direction déclare que les décisions du planning ont été prises au niveau national" explique un gréviste.
Par conséquent, un médiateur du syndicat CGP-R doit prendre le relais afin de poursuivre les négociations avec les membres de la direction.
A l’heure actuelle, les déchets n’ont toujours pas été ramassés et la situation est au toujours au point mort.