Tout comme leurs collègues en Métropole, les policiers de La Réunion dénoncent le malaise dans leur profession et leurs conditions de travail.
Les policiers sont mobilisés ce mercredi 2 octobre à Saint-Denis devant le commissariat Malartic. De leur côté, les policiers en Métropole défilent à Paris pour une "marche de la colère".
L’objectif des fonctionnaires de police est le même mettre en lumière la situation dans l’institution. Une mobilisation des policiers inédite pour dénoncer l’augmentation du nombre de suicides, les burn out, le manque d’effectif, la réforme des retraites ou encore leur condition de travail.
Soutenue par pratiquement l’ensemble des syndicats de police, cette mobilisation d’aujourd’hui est inédite. Idriss Rangassamy, secrétaire d’Alliance Police nationale 974 d’expliquer : "Les collègues veulent dénoncer leur colère, leur ras-le-bol. Il y a de plus en plus de suicides dans la Police, le burn out est de plus en plus présent dans nos rangs. La colère gronde, les collègues sont exploités, ils sont usés par le travail, par les insultes, usés par une administration qui ne nous entend pas et qui ne veut pas nous donner les moyens pour travailler correctement."
Idriss Rangassamy déplore : "Nous ne sommes pas du tout écouté, il y a beaucoup d’effets d’annonce, beaucoup de chiffres qui sont annoncés mais dans la vérité de tous les jours, ça n’existe pas. Ce ne sont pas des faits réels quand on parle d’effectif ou d’argent ou de moyens. Nous sommes usés par leur façon de gouverner quand on se fait insulter, que ce soit par la population, par des personnes lambdas ou des politiciens. Nous ne sommes pas soutenus par notre hiérarchie et notre ministre de tutelle. Pour cela, nous voulons crier notre ras-le-bol."
Dans la capitale, les policiers partiront de la place de la Bastille pour rallier la place de la République.