Les précipitations sont faibles depuis quelques semaines, au Port par exemple, par une goutte du mois de juillet. Les réserves d’eau sont encore bien remplies grâce au cyclone Belal, mais pourtant un tiers des stations météo de l’ile ont relevé des records de sécheresse.
Le stress hydrique est défini par un manque de disponibilité d’eau, voire de pénurie. Le cyclone Belal a permis de remplir les réserves à La Réunion mais il pourrait y avoir des répercussions sur les cours d’eau qui dépendent directement des pluies.
« Il y a des débits plus faibles que d’habitude en cette période de l’année. Ce sont des baisses d’environ 15 à 25% du débit normal » explique Anli Bourhane, chargé de suivi de la ressource en eau à l’office de l’eau de la Réunion.
On ne parle pas encore de sécheresse ou de stress hydrique mais certains secteurs sont tout de même déficitaires, dont le secteur du Port ou de Bras-Panon.
Concernant les relevés météo, un tiers des stations constate de faibles précipitations, un record jamais atteint depuis des décennies.
« C’est un mois de juillet particulièrement sec. De nombreuses stations ont enregistré quasiment 0 mm ou inférieur à 10 mm, donc c’est très peu » indique Claire Backenstrass, Ingénieur d’étude à la direction interrégionale de l’océan indien aux études climatiques.
Une sécheresse qui se ressent jusqu’au Piton des neiges qui n’utilise que l’eau de pluie pour s’alimenter. Une possible pénurie d’eau "à craindre" dans les prochaines semaines au refuge.
Des pluies sont attendues ce week-end et pourraient rétablir temporairement une situation normale avant le retour d’une pluie plus fréquente à l’arrivée de l’été.