Johan Cuffaro, trésorier de l’association reptile 974, explique l’évolution de la popularité des nouveaux animaux de compagnie à La Réunion et rappelle la législation en vigueur.
Entre 2010 et 2012, les Nouveaux animaux de compagnie connaissaient une grande popularité à La Réunion.
Johan Cuffaro, Trésorier de l’association reptile 974 fait le point sur les NAC à La Réunion.
"J’ai une femelle python royal qui est l’un des serpents les plus populaires en captivité. C’est un des serpents les plus calmes. Tous les serpents autorisés à La Réunion ne sont pas dangereux. Tout ce qui est dangereux par la taille ou venimeux, est interdit à La Réunion. La taille maximale autorisée est de 3 mètres maximum. L’espèce la plus grande que l’on va trouver, c’est un boa constrictor."
"Depuis, ça a la côte, mais on en trouve beaucoup moins. Il n’y a plus d’animalerie qui vende de serpents à La Réunion."
"On en parle beaucoup plus, mais il n’y a pas forcément plus d’animaux retrouvés. On en retrouve une vingtaine par an : des serpents, des lézards et surtout des tortues."
"Il y a les reptiles, les oiseaux, les poissons, les rongeurs et les tortues. Les tortues ont toujours été très tendance à La Réunion."
"Le python royal, on peut entre trouver entre 50 et 100 euros. Cela peut monter jusqu’à 3000 euros en fonction de la rareté : comme chez les oiseaux ou les poissons."
"L’avantage est que ça mange pas beaucoup. Les serpents mangent pas beaucoup, entre une fois par semaine et une fois par mois. Cela fait en moyenne 1 mètre, 1,20 mètre. Il n’y a pas de danger, ça ne risque pas de manger un enfant."
"On a beaucoup d’appels pour les couleuvres péi. On a tendance à oublier qu’il y a aussi des couleuvres. On est sur une île tropicale et il y a des couleuvres."
"On a participé au futur projet de loi. La Réunion est le département le plus strict au niveau de la législation. Elle est très cadrée et elle doit être encore se durcir : S’il y a interdiction totale, il risque d’y avoir un marché noir. On a proposé de laisser certains particuliers avoir des NAC (oiseaux, poissons, reptiles) sous couvert du certificat de capacité et en gardant des espèces qui risquent le moins possible de proliférer à La Réunion."