Pas encore officialisée par le préfet de la Réunion, l’éventualité d’une interdiction des marches sur le feu inquiète la communauté tamoule. A environ un mois de l’échéance, l’incertitude pèse.
La marche sur le feu, qui ameute des centaines de personnes chaque année, est une tradition dans la regligion hindoue. En début d’année, elle est noramelement précédée du carême. En la menace d’une interdiction préfectorale, la fête paraît pourtant incertaine cette année.
- "Le plus important c’est le premier janvier, vu les circonstances ca se fera pas."
- "Si c’est par rapport au covid mieux vaut éviter."
Cette annulation probable des festivités intervient alors que certains tamouls prévoient de débuter un carême dans les prochains jours et jusqu’à la fin de l’année. Plusieurs représentants appellent toutefois au dialogue et réclament une juste mesure.
"Ce n’est pas une interdiction, je pense au contraire qu’il faut qu’il y ait des discussions pour que chaque temple soit souverain et se décide en conformité avec un protocole sanitaire établi avec la sous-préfecture." fait valoir le Docteur Selvam Chanemougame, président de l’association régionale Tamils Sangam.
Un autre représentant assure que "la marche sur le feu sera peut-être pour l’année prochaine". Si la communauté est partagée entre restriction et devoir de célébrer, certains pratiquants en appellent aux autorités afin que les cérémonies puissent se dérouler, mais dans des conditions resteintes.