Si les étals des marchés sont encore bien fournis, la situation pourrait radicalement changer d’ici 2 semaines. Les fruits et légumes péi font face à la sécheresse. Les maraîchers sont inquiets, les tomates, salades ou encore ananas pourraient bientôt se faire rares. Sur les étals, les prix commencent déjà à grimper.
Tomates, salades, ananas ou encore mangues, au marché forain du Chaudron, les consommateurs remarquent une hausse des prix sur de nombreux produits frais. Une augmentation due en grande partie à la sécheresse.
"Je suis solidaire des planteurs, je prends ce dont j’ai besoin et je paye le prix".
"Les prix ont augmenté, ce n’est pas agréable pour les consommateurs qui n’ont pas beaucoup de moyens, surtout en fin de mois".
Derrière cette hausse des prix se cache une réalité plus complexe pour les producteurs. Les récoltes sont moins abondantes, de moins bonne qualité, elles seront bientôt à court de stock. "Beaucoup de marchands ne viennent plus, les brèdes et salades sont foutues. C’est difficile, mais on peut tenir encore deux semaines", confie un marchand.
Pour d’autres producteurs dans l’Ouest, la situation est encore plus alarmante. Certains ont perdu presque toute leur production suite aux restrictions d’eau. Deux jours de coupures d’eau ont été annoncés, ils mettent en péril les plants de Mickaël. "On n’a jamais vu ça sur la zone, on est très inquiets. J’ai planté des carottes, des gros piments, des choux, avec le soleil qu’il y a, ça ne va pas pousser".
Pour de nombreux agriculteurs, la question n’est plus de savoir comment produire, mais combien de temps ils pourront tenir.