Le quartier des hauts de Saint-Louis est le seul village d’Outremer à recevoir le label "Villes et villages étoilés". Une récompense saluant les efforts de 64 villages français en faveur d’une meilleure qualité de la nuit et de leur réduction de la pollution lumineuse.
Paris, la ville lumière, ne risque pas de figurer au classement. Depuis l’année dernière, le concours "Villes et villages étoilés" récompense les villages de France luttant pour une meilleure qualité de la nuit et pour la réduction de la pollution lumineuse.
Cette année, pour la deuxième édition du concours, Les Makes, dans les hauts de Saint-Louis, est le seul village récompensé en Outremer. 64 villes et villages français ont été récompensés contre 40 l’année dernière.
Quoi de plus logique pour le village qui abrite le seul observatoire astronomique de la Réunion. Celui-ci milite pour moins de pollution nocturne. Le concours est accessible à toutes les villes et tous les villages remplissant un dossier.
Les Makes ont obtenu une étoile, alors que le classement va d’une demi-étoile à 5 étoiles. C’est le seul village récompensé en Outre-mer. En métropole, le département de l’Eure est particulièrement bien représenté avec 18 villages récompensés.
L’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturne (ANPCEN), qui s’occupe du concours, se félicite du cru 2011 : "Les communes retenues cette année se caractérisent par leur grande diversité : de L’Hosmes la plus petite commune avec ses 49 habitants dans l’Eure, à Mûrs-Erigné et ses 5 151 habitants dans le Maine et Loire, en passant par l’Outremer avec Les Makes, dans l’île de la Réunion".
Pendant toute l’année 2011, Les Makes pourront ainsi afficher sur le panneau d’entrée du village le label "Village étoilé". L’opération sera reconduite l’année prochaine pour une troisième édition, afin d’inciter les communes françaises à réaliser des économies d’énergie.
Selon l’ANPCEN, "l’économie potentielle pour les collectivités est très importante : l’éclairage public représente à lui seul 48% de la consommation électrique des collectivités locales. L’ADEME et EDF estiment entre 30 et 40% la perte d’énergie pour les communes du fait d’une mauvaise qualité, d’une surpuissance des sources ou de la vétusté des installations dédiées à l’éclairage public".