Edouard Philippe s’est exprimé dimanche soir sur l’évolution de l’épidémie de Coronavirus en France. Il a détaillé les grandes lignes du plan de fin de confinement.
Le Premier ministre a réalisé un point d’étape sur la lutte contre l’épidémie de Coronavirus. Edouard Philippe a expliqué que la situation s’améliorait mais que la crise n’était pas derrière nous.
Le bilan humain fait état de 19 718 décès dimanche soir et de 80 000 personnes hospitalisées.
Le chef du gouvernement a annoncé une chute de 8% de la croissance attendue sur l’année 2020. "La France connaîtra sa pire récession depuis 1945", a-t-il précisé.
L’activité économique a chuté de 36% en général et l’épidémie de Coronavirus a particulièrement touché la construction (-88%) mais aussi l’hébergement et la restauration (-90%).
Édouard Philippe a présenté les trois axes sur lesquels se baseront l’après-confinement : les gestes barrières, des tests massifs et rapides ainsi que l’isolement des porteurs du Coronavirus.
"Nous allons devoir vivre les gestes barrières" pendant de nombreux mois après le déconfinement.
Le Premier ministre présente les grands principes du déconfinement : "Nous voulons préserver la santé des Français. Nous voulons assurer la continuité de la vie de la Nation, garantir que nous allons pouvoir continuer à produire, à préparer les générations futures, l’école, la solidarité, l’investissement. Nous devons suivre 2 conditions : rétablir la capacité d’accueil des hôpitaux."
Des masques grand public seront disponibles à partir du 11 mai. Ils seront en tissu et réutilisables. Ils pourraient être à retrouver dans la grande distribution.
500 000 tests seront aussi réalisés chaque semaine en France d’ici le moment du déconfinement.
Les personnes qui seront testées positives pourront être isolées chez elles ou placées dans un centre.
Les masques grand public pourraient être obligatoires dans les transports en commun, dans les entreprises. Les gestes barrières devront être maintenus dans les commerces.
- Réouverture plus rapide dans les Départements avec le moins de cas
- Des demi-classes alternées sur place d’une semaine sur l’autre
- Des cours donnés dans des lieux plus grands que les salles de classe habituelles