Les représentants syndicaux du SNALC (Syndicat national des lycées et collèges) mobilisés contre les suppressions de poste prévues dans l’Académie ont été reçus ce matin à 10h par le recteur. A la sortie de ce rendez-vous, ils se disent insatisfaits par les réponses obtenues, mais notent des avancées. Le mouvement de grève devrait toutefois se poursuivre dans les jours prochains.
Suite au mouvement de protestation des professeurs du second degré contre les suppressions de poste programmées par l’Etat dans l’Académie, une délégation d’enseignants syndiqués au SNALC a été reçue ce matin par le Recteur de l’Académie de la Réunion, Mostafa Fourar.
Marie Laure Adam, professeur d’Arts appliqués au lycée professionnel Rontaunay, en grève depuis le mardi 15 février, était présente lors de cet entretien. Commissaire paritaire au SNALC (Syndicat national des lycées et collèges), cette enseignante a constaté que le recteur n’était "pas hostile à la communication".
Pour elle, les professeurs ne sont pas sortis "satisfaits" de cette entrevue, car leur revendication principale qui est la transformation des heures supplémentaires en heures postes, n’a pas été entendue. "Le recteur a refusé catégoriquement cette possibilité".
En revanche, le recteur de l’Académie de la Réunion s’est engagé à trouver des arrangements. Maintenir les professeurs déplacés dans la même zone d’affectation et essayer d’affecter le personnel sans poste sur les heures supplémentaires attribués aux autres professeurs, font partie des "avancées" notées par Marie-Laure Adam.
La grève devrait néanmoins se poursuivre dans les lycées et collèges réunionnais. Au lycée Rontaunay ainsi que dans d’autres lycées, des assemblées générales sont prévues demain afin de décider de la suite du mouvement. La plupart des organisations syndicales ont déjà appelé à la poursuite du mouvement.
