Ce mercredi 24 janvier, le syndicat FNEC FP-FO, annonce que les éducateurs spécialisés seront en grêve, ce jeudi.
Le syndicat FNEC FP-FO annonce une grève demain !
En effet, ils appellent à la mobilisation des éducateurs spécialisés à La Réunion, pour lutter contre l’inclusion scolaire systématique et forcée. Mais également pour dénoncer les conditions de travail et l’économie parallèle qui transite autour des élèves les plus fragiles.
Voici le communiqué :
Le 25 janvier, tous en grève et en manifestation au rectorat !
Stop au chaos de l’inclusion scolaire systématique et forcée
Défense de l’enseignement spécialisé et adapté.
Jeudi 25 janvier, la FNEC FP-FO appelle les personnels à la grève et à manifester à partir de 14 h au rectorat de la Réunion pour dénoncer les ravages de l’inclusion scolaire systématique et forcée, que cessent les économies sur le dos des élèves les plus fragiles, des personnels et la maltraitance pour défendre les conditions de travail des personnels et des élèves, pour la création de tous les postes nécessaires en structures spécialisées (IME, ITEP...).
La ministre Oudéa-Castéra doit maintenant entendre la colère des personnels et répondre aux revendications qui seront exprimées :
➢ Défense de l’enseignement spécialisé et adapté !
➢ Maintien et création des places nécessaires dans les établissements sociaux et médicosociaux !
➢ Un statut de fonctionnaire et un vrai salaire pour les AESH !
➢ Le retrait de l’acte 2 de l’Ecole inclusive et de l’article 233 du projet de loi de finances créant les PAS (pôles d’appui à la scolarité qui permettraient à l’Education nationale de mettre la main sur les notifications MDPH de manière à réduire drastiquement l’accompagnement dû aux élèves en situation de handicap) !
La FNEC FP FO, à juste titre, revendique auprès de cette ministre qu’elle revienne sur toutes les suppressions et crée les postes nécessaires. Ce sont des milliers de postes d’enseignants spécialisés qu’il faut créer, les 23 000 places qui font défaut dans les établissements sociaux et médico-sociaux, que reconnait l’ex ministre Attal.
Tout cela rend insupportable les conditions de travail des enseignants dans le même temps où l’exigence d’un vrai statut et d’un vrai salaire est une nécessité pour les AESH !