À La Réunion, en particulier dans les hauts, les néphiles dorées, dites bibes, sont de moins en moins présentes dans les jardins et les parcs. Si aucun recensement n’a été fait pour déterminer si l’espèce est en danger ou non, elle n’en reste pas moins menacée par les activités humaines, mais aussi par des prédateurs.
Les bibes sont présentes dans les Mascareignes et particulièrement à La Réunion. Les hauts de l’île sont un environnement propice pour ces araignées noires et jaunes qui tissent leur toile dans les hauteurs des arbres, des maisons ou encore des poteaux électriques. Toutefois, ces dernières années, trouver une bibe dans sa cour relève du miracle.
À La Réunion, aucun recensement de bibes n’a été effectué pour affirmer leur éventuelle disparition. Toutefois, des menaces potentielles ont été identifiées. La menace la plus importante devrait être l’activité humaine : l’utilisation de pesticides, ou encore les constructions agissent directement sur l’environnement et détruisent l’habitat naturel de l’animal. Mais, la bibe devrait également faire face à des prédateurs, dont le merle Maurice qui en ferait son repas.
"Ces hypothèses n’ont pas été vérifiées ni étudiées de manière approfondie", fait savoir Grégory Cazanove, aranéologue au Muséum d’histoire naturelle.