L’aéroclub Roland Garros célèbre ses 85 ans depuis le 10 août jusqu’à la fin de l’année avec plusieurs événements.
Fondé à La Réunion en 1933, l’aéroclub Roland Garros est le 3ème plus ancien aéroclub de France. A l’occasion de ses 85 ans dont l’anniversaire coïncide avec la célébration du centenaire de la disparition de Roland Garros.
- Dès le 10 aout la diffusion sur les réseaux sociaux des grandes étapes de l’histoires de l’Aéroclub
- Une projection de photos d’archives dans le hall de l’Aéroclub
- A partir du 21 septembre une exposition « Une histoire, une légende » durant 1 mois à l’Aéroport Roland Garros à l’espace « Kiss & Fly » (espace public en haut de l’escalator pour accéder aux formalités d’embarquement)
- Une opération portes ouvertes à l’Aéroclub au mois de novembre, avec l’exposition "Une histoire, une légende".
En 1933, Maurice Samat négociant automobile dyonisien, importe un Potez 43 de métropole. Il lui donne le nom de « Monique », du nom de sa fille. Il fonde le 10 août avec Paul Louis Lemerle, Emile Hugot et Paul Garros, l’oncle de Roland, le 1er aéroclub de l’île.
Nommé « Roland Garros » en hommage au héros de guerre, le club compte alors 58 adhérents. Le 10 septembre 1933, Maurice Samat et Paul Louis Lemerle réalisent la première traversée Réunion-Maurice sur le Potez 43. L’avion se pose au lieu-dit Mont-Choisy. Deux mois après, Jean Hily qui participe à l’escadrille Samat dite « l’Escadrille de l’Amitié », et réalise ainsi la première liaison aéropostale. Ils effectuent 14 traversées aller-retour entre La Réunion et Maurice, jusqu’en 1934. Car le 4 octobre de cette année là, Jean Hily disparaît en mer avec 2 passagers. En voulant jeter une gerbe à sa mémoire Paul Louis Lemerle décolle de La Réunion…et disparaît à son tour le mois suivant : le 2 novembre.
Même endeuillé le club continue ses activités, le 17 novembre 1934, Madame Kopp, est la première femme à obtenir son brevet de pilote à l’aéroclub. Au cours des années, plusieurs pilotes négociants en sucre, tels qu’Armand Adam de Villiers et Emile Hugot, tracent leurs pistes privées à Grand-Bois, à La Plaine des Cafres et à Saint-Joseph. Cette multiplication des plateformes favorise l’engouement du public qui vient assister aux meetings aériens dominicaux, en train spécialement affrété.