Les cas de leptospirose ont explosé cette année à La Réunion. Afin de lutter contre ce risque de contamination, les Réunionnais s’équipent de raticides.
Le prix des raticides est en forte hausse à La Réunion. Et pour cause, les cas de leptospirose augmentant, les Réunionnais souhaitent se protéger.
Le nombre de cas est en augmentation à La Réunion. Pour éviter tout risque de contamination, il est conseillé d’effectuer des actions de lutte contre les rats.
Pour ce faire, les particuliers achètent des sacs de biocide. "Il faut un poison lent pour que la colonie ne se méfie pas", signifie Estelle Roux, directrice technique de la FDGON.
Alors qu’auparavant le paquet d’1,5 kilos coûtait 7 euros, désormais pour seulement 150 grammes, les Réunionnais devront débourser 6 euros.
Selon la Fédération Départemental des groupements de Défense contre les organismes nuisibles (FDGON), cette augmentation est la conséquence d’une nouvelle réglementation européenne. "Nous avons l’obligation de distribuer du raticide pour les particuliers mais uniquement sur des conditionnements de 150 grammes", explique Frédéric Bureau, directeur de la FDGON.
À La Réunion, le nombre de cas de leptospirose a flambé au premier semestre. Selon l’ARS OI, 65 cas ont été recensés. "Une situation vraiment alarmante", explique Olivier Reilhes, directeur adjoint de la veille et de la sécurité sanitaire à l’ARS.
Un chiffre qui explose. Pour l’ensemble de l’année 2017, seuls une cinquantaine de cas avaient été détectés.
Afin d’éviter de se faire contaminer, des mesures simples peuvent s’appliquer, notamment en période de pluie. Utiliser des équipements de protection (gants, bottes, combinaison...), lutter contre les rongeurs en entretenant sa cour et en évitant toute source d’eau stagnante.
En cas de forte fièvre, il est impératif de consulter son médecin traitant afin de se faire dépister et bénéficier du traitement adapté.