Depuis le début de l’année, 89 cas de leptospirose ont déjà été recensés à La Réunion (contre une cinquantaine en 2017). Cette maladie peut s’attraper au contact d’un milieu humide contaminé (eaux stagnantes, boue…). L’Ouest et le Sud sont les régions les plus touchées avec 21 cas confirmés à Saint-Paul.
Une fois encore, les activités de nettoyage des cours et des jardins ou de baignades en eau douce après de fortes pluies sont particulièrement à risque.
L’ARS Océan Indien souhaite sensibiliser la population : il est indispensable d’appliquer les mesures de protection et lutter contre les rats.
De plus, dans un contexte d’épidémie avérée de dengue, il est recommandé en cas de forte fièvre, de consulter son médecin traitant afin de se faire dépister et bénéficier du traitement adapté si nécessaire.
La leptospirose est une maladie potentiellement grave, provoquée par une bactérie souvent présente chez les rats. La maladie se contracte lors d’un contact avec un environnement humide contaminé par les urines des rats (boues, flaques d’eau, eaux stagnantes en bord de ravines). La bactérie entre dans l’organisme par la peau en cas de coupures ou de plaies (même petites). Après quelques jours d’incubation, la leptospirose se manifeste par les symptômes suivants :
- Une fièvre élevée (souvent > 38,5 °C)
- Des douleurs musculaires et articulaires, des douleurs au ventre
- Des maux de tête
La maladie peut s’aggraver après quelques jours. Si elle n’est pas traitée à temps par des antibiotiques, elle peut être mortelle. Dès l’apparition de ces signes dans les jours suivants la pratique d’une activité à risque, il faut donc consulter son médecin et l’informer de :
- La/les activité(s) pratiquée(s)
- La présence de rats lors de ces activités