Les patrons des trois groupes annoncent aujourd’hui ensemble leur volonté de racheter ensemble les parts de Vindémia et ainsi placer la société sous l’égide d’un consortium réunionnais. Une proposition qui intervient après l’annonce du rachat du groupe par GBH, entité antillaise.
Les patrons des enseignes Leclerc, Super U et Leader Price ont ensemble convié la presse pour présenter un projet de rachat du groupe Vindémia.
Ce consortium réunionnais de la grande distribution était déjà à l’origine d’une proposition de reprise de Vindémia formulée auprès de l’Autorité de la concurrence l’année dernière. Celle-ci avait été rejetée par manque de garanties financières des trois groupes.
Les patrons des enseignes de grande distribution disent aujourd’hui être en capacité financière pour devenir actionnaires majoritaires de Vindémia.
C’est l’un des arguments principaux du consortium : Faire barrage à un "dominateur" économique.
Les patrons des trois enseignes dénoncent GBH comme un conglomérat tentaculaire qui absorbe des entreprises de différents secteurs.
Ils affirment vouloir défendre le territoire, la démocratie économique, financière, médiatique et politique.
Les trois patrons de sociétés déclarent pouvoir assurer un meilleur équilibre relationnel avec les producteurs. Ils souhaitent intégrer dans le cadre de leur offre, une formation plus sensibible aux réalités du marché du travail. Ils veulent aussi aidier les petits commerçants avec une nouvelle structure d’achat dont ils bénéficieraient.
Le trio de patrons est prêt à s’investir pour voir leur proposition réussir. Pascal Thiaw Kine, directeur de Leclerc, est prêt à prendre moins d’actifs que Leader Price et Super U, si nécessaire.
Prêts à tout