Au Tampon, une mesure insolite du collège du 12e km a été relevée par nos confrères du JIR : celle de la fermeture des toilettes à la pause méridienne. Si la mesure n’est pas stricte et que l’accès à ces toilettes n’est pas complètement interdit, les parents de nouveaux élèves n’ont pas manqué de partager leur désaccord sur les réseaux sociaux.
Alors que les cours ont repris la semaine dernière, le collège du 12e km au Tampon se trouve dans le viseur de plusieurs parents d’élèves. Ces derniers n’ont pas manqué de faire connaître leur stupéfaction sur les réseaux sociaux. "Je trouve ça ignoble d’empêcher les ados d’aller aux toilettes ! Une envie pressante, ça ne se programme pas !", peut-on lire. "Ma fille a déjà eu une heure de colle pour être allée aux toilettes avant la cantine. J’ai mis un mot pour contester [...] en disant qu’elle a beaucoup de mal à ne pas aller aux toilettes pendant tout ce temps. On m’a répondu que sans avis médical, ils ne peuvent rien faire !" déplore une mère, en commentaire.
Au cours de la pause méridienne, les toilettes sont ouvertes pendant un quart d’heure une première fois, de 11h30 à 11h45, puis de 12h30 à 12h45 une seconde fois. Elles sont de nouveau ouvertes à 13h20. Toutefois, l’accès aux toilettes, en dehors de ces plages horaires, n’est pas non plus interdit.
Le nouveau principal du collège, Raynald Pressé, fait savoir que cette mesure, mise en place par sécurité et pour éviter les attroupements, n’est pas stricte. Les toilettes sont accessibles à tout élève qui souhaite s’y rendre. "Les élèves peuvent demander l’accès aux toilettes à un surveillant ou à un agent, sans avoir à se justifier", dit-il.
Il assure également qu’il n’y jamais eu de souci suite à la mise en place de cette mesure, il y a quelques années. "Il faut aussi prendre en compte que les élèves sont à la cantine, durant cette pause méridienne. Il y a donc très peu d’élèves dans les toilettes, dans ces heures-là", ajoute-t-il.
À ce jour, aucun parent n’a contacté l’établissement pour se plaindre de cette mesure, selon Raynald Pressé.