Dernier jour de visite pour Prisca Thévenot, la secrétaire d’État s’est rendue aux Avirons. 300 jeunes Réunionnais sont engagés cette année pour réaliser leur Service national universel. Le SNU est un engagement volontaire que la secrétaire d’État veut rendre obligatoire.
Le retour d’expérience est positif pour Kylian et Rohan, deux jeunes saint-leusiens. Ces deux jeunes âgés de 16 ans se sont portés volontaire au service national universel pendant 12 jours.
"J’ai fait des choses que je n’aurais jamais imaginées. Je suis rentré dans une grotte alors que je suis claustrophobe. Le SNU était quelque chose d’exceptionnel pour moi", raconte Kylian Robert.
"Je retiens de cette expérience c’est qu’il faut apprendre à vivre avec les autres et les accepter", explique Rohan Aaron.
Ils ont tous les deux été encadrés par d’anciens militaires et des associations de quartier qui ont pour but de leur montrer le chemin des métiers possibles.
"On les accompagne dans les métiers de la police, de la gendarmerie ou encore de l’animation. On les oriente vers le BAFA ou le BFD s’ils le souhaitent", indique Angélique Lepinay, tutrice encadrante du SNU.
Pour le maire des Avirons, le service national universel doit être un tremplin pour guider les jeunes vers la vie active.
"Notre île est petite, nous avons un tissu économique dynamique, mais on ne crée pas suffisamment d’emploi par rapport à cette jeunesse. L’État se doit de s’engager auprès de cette jeunesse", estime Éric Ferrère.
Prisca Thévenot, d’État chargé de la Jeunesse veut généraliser le SNU.
"Je veux que le SNU devienne un passage républicain pour chaque jeune en France. Nous allons continuer à le pousser. Nous le voyons ici à La Réunion, il y a une forte demande, il y a beaucoup plus de volontaires que de places. Sur la dernière année, nous avions 300 places disponibles pour plus de 900 volontaires", explique-t-elle.
Ce succès ne se rencontre pas dans l’hexagone. Quatre ans après le lancement du SNU, l’objectif des 50 000 volontaires l’année dernière n’a pas été atteint.