Le Ô Ptit Réunionnais est un restaurant péi installé à Mouilleron-Le-Captif en Vendée qui a ouvert en 2016. Tenu par Pascal Maillot et sa famille, l’établissement rencontre un certain succès dans l’hexagone.
Le restaurant O p’tit Réunionnais est ce qu’on peut appeler une affaire de famille. Ouvert en 2016 par Pascal Maillot, sa compagne, et ses parents, l’établissement est une ode à La Réunion.
Une invitation au voyage
En effet, en plus de proposer des plats typiques réunionnais au menu, l’établissement est une invitation au voyage. Au programme, soirée dansante thème bal poussière, buffets à volonté péi, et concerts d’artistes de l’océan indien.
Pour Pascal Maillot et sa famille, une volonté commune : « vivre à la réunionnaise ». Nostalgique de leur région d’origine, ceux qui se disent « attachés à notre patrimoine culturel et familial », ont voulu recréer leur vie d’avant.
Une affaire de famille
Originaire de Bérive au Tampon, Pascal et ses parents ont quitté La Réunion en 1990. Là-bas, il rencontre sa femme réunionnaise aussi. Comme le destin, Pascal joue du maloya avec ses parents et sa compagne fait de même avec les siens. Un jour, la rencontre : les deux familles s’allient pour un concert. Et depuis ce jour, les deux tourtereaux ne se lâchent plus.
Chauffeur de pelle de formation, Pascal décide d’abandonner son métier pour se lancer dans la restauration. A l’origine, un objectif, »rassembler la communauté réunionnaise ».
« 400 personnes pour nos bals poussière »
Rapidement, les réunionnais de Vendée affluent, mais pas uniquement : « Notre clientèle est variée. On a beaucoup de routiers, mais aussi des réunionnais nostalgiques de leur cuisine, des personnes qui y ont vécu, ou des personnes qui y vont », énumère-t-il.
Fort de son succès, O p’tit Réunionnais estime accueillir entre 100 et 200 couverts par jour. Et pour ses soirées bal poussière, « 400 personnes ».
« Il faut foncer »
Son succès, Pascal Maillot l’explique par une volonté de fer de réaliser son rêve. Rêve qu’il nourrit depuis ses 17 ans et comme il le dit « quand on a envie de faire quelque chose, il faut foncer ». Foncer certes, mais pas vers l’inconnu. Conscient d’avoir une des difficultés à « faire le premier pas », Pascal a su s’entourer de sa famille. Rassurant pour l’entrepreneur, travailler en famille, « en harmonie », est selon lui, la recette du succès.